Présentation
Martin Louis est né en 1933. Il est le doyen de notre association avec 88 printemps à son actif. Il pratique toujours le ping. C’est également un membre du Conseil d’administration depuis de nombreuses années.
Ta principale qualité (dans la vie et/ou au ping) ?
Quand j’entreprends quelque chose, je m’y donne à fond. Je respecte les adversaires. Je suis têtu et curieux.
Ton principal défaut (dans la vie et/ou au ping) ?
Je ne suis pas toujours patient et en tennis de table il faut l’être.
Pourquoi as-tu choisi le tennis de table ?
J’ai joué, étant très jeune, au ping avec mes frères sur une table dans notre salle de séjour. Avant de pratiquer le ping en club, j’ai joué plusieurs années au foot comme gardien de but.
Tes débuts dans notre discipline ?
Je suis arrivé au club d’Aubenas en 1969. À l’époque, le club ne possédait qu’une équipe de 6 joueurs. Ce fut le point de départ d’une belle histoire qui dure encore aujourd’hui.
Ce que tu préfères au tennis de table ?
J’aime le ping parce que c’est un sport technique et tactique dans lequel on peut toujours s’améliorer. Il nécessite une bonne condition que j’avais autrefois !
Ce que tu aimes le moins au tennis de table ?
Je n’aime pas les « carottes » (pour les moins experts d’entre nous, il s’agit d’un coin de table que l’on assimile souvent à de la chance). Je regrette les matches en 21 points qui laissaient le temps d’étudier le jeu de l’adversaire et de chercher des solutions pour le gagner.
Quelle est ta plus belle victoire ?
Ma plus belle victoire est contre un joueur de Lyon classé 20 alors que j’étais 17. Ma plus belle défaite un 5 de l’époque, c’est-à-dire un bon numéroté, je m’étais régalé.
Ton parcours pongiste ?
Parcours de joueur
Durant une vingtaine d’années (de 1970 à 1990), j’ai fait partie des meilleurs joueurs du club. Au sein de l’équipe 1 composée de 6 joueurs, nous avons joué dans les meilleures divisions au niveau régional.
Durant cette période, j’ai également joué les individuels en R2 (le critérium) le niveau était environ de 2000 à 1400.
Depuis le début des années 2000, j’ai disputé et obtenu d’excellents résultats dans les catégories vétérans Drôme-Ardèche. 1er en V3 en 1998, 2ème en V4 en 2012 et 1er en V5 en 2019.
Durant mon parcours de joueur, je me suis formé en tant qu’arbitre régional en 1975, et juge arbitre en 1985.
Parcours d’entraîneur
En 1987, j’ai obtenu mon diplôme d’entraîneur (le brevet d’état). Celui-ci m’a permis d’entraîner pendant de nombreuses années au sein de notre association. J’ai également organisé de nombreux stages de jeunes pour le comité Drôme-Ardèche.
En 2016, dans le cadre des activités périscolaires, j’ai assuré l’activité tennis de table dans l’école de mon village.
Parcours au sein du club et du comité
J’ai été président du club de 1971 à 1991. Depuis 1991, j’ai toujours fait partie du conseil d’administration de l’ATTAV.
Au niveau départemental et régional, je fut le secrétaire du comité Drôme-Ardèche et un membre de la commission sportive de la ligue dans les années 1980.
Louis a obtenu de nombreuses récompenses pour son implication dans le milieu du tennis de table. En 1995, il a reçu la médaille de bronze du mérite régional. En 2010, la médaille d’argent du comité Drôme-Ardèche et le trophée super fort en sport du CDOS de l’Ardèche.
Ce que le club de l’ATTAV t’a apporté ?
Pendant toutes ces années, le club m’a apporté au moins autant que je lui ai donné. Il m’a également permis de rencontrer des joueurs d’autres clubs qui pour beaucoup étaient des adversaires et sont devenus des amis.
Quels sont tes conseils pour nos jeunes pongistes ou pour ceux qui voudraient se mettre au ping ?
Le relativement modeste niveau auquel j’ai accédé m’a appris que le ping est un sport difficile dans lequel on peut trouver du plaisir, quel que soit son niveau. Rien ne peut venir tout seul, pour progresser il faut un apprentissage et une pratique régulière, il faut savoir perdre pour après pouvoir gagner. Il faut savoir admettre qu’il y a plus fort que soi et qu’on apprend aussi dans la défaite. Souvenez-vous qu’un jour d’autres joueurs plus forts que vous ont accepté de jouer contre vous.
Un petit mot de fin ?
Un jour, j’ai joué dans une équipe où un de mes coéquipiers avait 70 ans de moins que moi, vous voyez, vous avez de la marge !